Bruegel, Mendiants, des cendres, et des tableaux à voler

En fuyant les touristes au Louvre, je me suis souvent réfugié dans "L'école du Nord", au deuxième étage, où parmi Bosch et Holbein, Memling et Van Dalem, j'ai découvert il y a quelques années ce petit tableau intime, modeste, étrange, féerique, peint par Bruegel en 1568 : Les Mendiants estropiés.

Que je me suis mis à copier, en croquis, dessins, gravures, en collages. La série de variations graphiques fut ensuite le point de départ pour des variations littéraires de l'écrivain Pierre Senges. Tout ce travail est devenu aujourd'hui un (projet de) livre, les Cendres des hommes et des Bulletins.
Ce Bruegel est une des œuvres que je serais prêt à voler, dont je parlais dans le post du 2 octobre 2014 (cliquez ici). Cette idée est devenue une série en soi, ouverte à d'autres dessinateurs, que vous pouvez voir  dans le blog Citron. Salut, estropiés!


/// Escapándo a los turistas en el Louvre, me he refugiado muy seguido en la "Escuela del Norte", en el segundo piso, donde entre Holbein y el Bosco, Memling o Van Dalem, descubrí hace años este pequeño cuadro, íntimo, modesto, extraño, mágico, pintado por Bruegel en 1568 : Los Mendigos estropeados.
Que empecé a copiar, en bocetos, dibujos, aguafuertes, en collages. Esa serie de variaciones gráficas fueron luego el punto de partida de variaciones litterárias del escritor Pierre Senges. Todo ese trabajo alrededor del cuadro es hoy un (proyecto de) libro:  Cenizas de hombres y boletines.
Este Bruegel es una de las obras que yo estaría dispuesto a robar, de las que hablaba en el post del 2 de octubre pasado. Esa idea se ha convertido en una serie misma, abierta a otros dibujantes, que se puede ver en el blog Citron. Estropeados, salud!

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